Neurosciences et éducation positive
En plus de favoriser leurs apprentissages, faire preuve de bienveillance dans l’éducation de nos enfants est également bon pour leur santé !
Pourquoi ?
Les récentes découvertes en neurosciences ont démontré que l’éducation positive jouait un rôle important dans le développement d’une partie essentielle du cerveau, et qu’elle aurait aussi un effet considérable sur la mémoire.
En effet, l’hippocampe, lieu de la mémoire et de l’apprentissage, voit son volume se développer par les situations de bienveillance, d’écoute, d’encouragements… Ces situations sécrètent de l’ocytocine, hormone de l’amour et du lien social, qui est également à l’origine de l’apparition de trois autres molécules : la dopamine, qui stimule la motivation, les endorphines, qui contribuent au bien-être et la sérotonine, qui à un rôle de stabilisateur d’humeur. Elles ont toutes pour effet d’apaiser les enfants tout en les rendant plus attentifs, créatifs et motivés.
A l’inverse, le stress est l’ennemi numéro 1 du cerveau. Il altère l’hippocampe en sécrétant le cortisol, qui active l’amygdale, siège de la peur. Si les situations stressantes perdurent, les neurones de l’hippocampe se multiplient moins et peuvent même aller jusqu’à leur destruction. Ainsi, le volume de l’hippocampe diminue, et l’enfant n’est plus capable d’écouter et d’apprendre, et penser clairement devient difficile.
Comment faire ?
De nombreux parents se sentent démunis car n’ayant pas reçu ce type d’éducation, fondée sur l’amour et la bienveillance. Rassurez-vous, l’adoption d’une éducation positive peut s’exprimer par de petites choses toutes simples : une intention, un encouragement, une attitude (regards, sourires, gestes…), des mots (pas de critiques), de la gratitude… Le tout dans une communication non-violente. Si nous commençons en tant qu’adultes par travailler et renforcer nos pensées positives, nos enfants le ressentiront forcément.
De plus, tout ce qui donne de la joie à un enfant est bénéfique à son développement cérébral : jouer, rire, grimper, courir, danser, construire… sont des indispensables et font maturer le cerveau. Ces situations permettent de sécréter une molécule appelée la BDNF, qui intervient directement dans le bon développement du cerveau intellectuel et affectif.
En revanche, de nombreuses techniques d’éducation ralentissent au contraire ce développement, comme les comparaisons, la compétition, les menaces, les punitions, les cris ou encore les ordres.
Certains pays ont complètement intégrés ces modes de pensées positives dans leur système éducatif, que ce soit à la maison ou à l’école, et les résultats sont juste exceptionnels. Nous pouvons citer en exemple la Finlande dont le système scolaire est reconnu comme l’un des meilleurs au monde, les Etats-Unis, où la psychologie positive est appliquée quotidiennement, les Hollandais, qui voient grandir les enfants les plus heureux au monde, ou encore les Danois, pour qui la positive attitude est complètement naturelle !
En bref, choisir une éducation bienveillante favorise les aptitudes émotionnelles de l’enfant, le guidant ainsi sur le chemin d’une vie épanouie, mais elle rend également les apprentissages plus efficaces !
Source : http://papapositive.fr
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